Démonologie et origine démoniaque
1. Qu'est-ce que la démonologie ?
Où vivent-ils ? |
Combien sont-ils ?
Des milliers, des millions d'espèces différentes.
Leur pouvoir ?
Chaque démon a un pouvoir particulier qui lui est propre. Ex ils peuvent avoir le pouvoir l'un des 7 pêchés et plus inciter à commettre l'irréparable
2. Un démon c’est quoi ?
Un démon est un esprit, en général mauvais, qui préside aux destinées d'un individu et qui détermine ses sentiments ou son comportement. Initialement ce mot avait un sens moins étroit, ce sont les ecclésiastiques qui lui ont donné le sens d'ange déchu, d'esprit du mal ou de diable. Les démons tels qu'ils apparaissent dans la littérature grecque depuis Hésiode sont des êtres intermédiaires entre l'homme et la divinité, personnifiant tantôt les vertus morales, tantôt les forces de la nature. Ils aident les dieux à organiser le monde et à faire respecter l'ordre moral. Le mot sert aussi bien à désigner l'être responsable de la destinée d'un être humain, que le génie spécifique d'une cité, d'un lieu, ou d'une famille. Il correspond au genius des latins. Finalement, il n'y a guère de différence entre le « daïmon » d'un individu et son ange tutélaire. Les gnostiques distinguaient deux catégories de démons : les agatho-démons, des esprits bienfaisants et les caco-démons, les esprits malfaisants. Pour certains gnostiques et cabalistes chaque homme aurait même un bon et un mauvais démon qui l'accompagneraient durant toute son existence.
Dans les anciennes croyances, les démons sont des esprits malins, au sens « remplis de malice ». Ils sont des forces obscures, des puissances secrètes, personnifiées, que l'iconographie représente en général de la façon la plus immédiatement compréhensible de l'imagination populaire dans une culture donnée.
Le christianisme antique et médiéval les présente comme invisibles, mais certains hommes d'Église et saints sont supposés en avoir vu : saint Venant, Guibert de Nogent, Raoul Glaber... Des conciles, comme celui de Braga, ont traité des demons. Leur prince est Belzébuth, lieutenant de Satan, représenté dans l'iconographie avec une couronne de feu, des ailes de chauve-souris, des cornes, des pattes de bouc et une queue de lion.
D'après le «mythe de la Chute des anges rebelles», les démons passent pour être les anges rebelles, soit les créatures jadis célestes qui furent partisanes de Lucifer pendant la lutte de ce dernier contre son homologue saint Michel – lutte à l'issue de laquelle Lucifer et ses anges ont été vaincus et ont chuté en enfer.
3. Histoire :
a) Apparition des démons
Dès les premiers ages de notre terre, chez les assyriens par exemple, on note que ce peuple qui adorait 12 grands dieux, entretenait également une religion secrète, faite de mystères de magie et de sorcellerie.
Les découvertes archéologiques ont permis de trouver de nombreux objets de culte (textes, amulettes, talismans) prouvant la présence d'une culture démonologique.
Cependant ces esprits pouvaient être bons comme mauvais, et étaient décrits de façon précise et très hiérarchisée.
Dans la démonologie juive, il est plus invoqué les anges, et les bons esprits que les démons.
Cependant on constate qu'une des caractéristiques de la religion juive elle-même est la multitude de démons mis en scène.
L'air est rempli de démons capables de transmettre les maladies et épidémies.
Dans la religion Chrétienne, dans le livre de la Genèse, qui traite des origines de l'homme, il n'est pas question de démon (ni Lucifer, ni Satan ne sont cités), on ne parle que du serpent tentateur d'Eve.
Pendant les premiers siècles du Christianisme, Jésus-Christ est appelé Lucifer, c'est-à-dire Porteur de Lumière (du latin lux, lumière et ferre, porter).
Ce n'est qu'à compter du Moyen-Âge que Lucifer désignera le démon.
Origène, dans son De Principiis, fut le premier à considérer que Lucifer " Astre du Matin " était tombé dans l'Abîme pour avoir voulu égaler dieu et que sa déchéance lui avait valu de devenir …. Satan, l'Accusateur, le Tentateur et, en fait, le Diable.
Verset du Livre du Prophète Isaïe (XIV, 12/15)
" Oh ! Quelle chute as-tu faite du haut des cieux,
Astre du matin, fils de l'Aurore !
Toi qui disait dans ton cœur :
" J'escaladerai les Cieux, j'y érigerai mon trône et je siègerai sur le Mont des Assemblées …
Je serai l'égale du Très-Haut !
Et te voilà précipité dans le sépulcre, dans les profondeurs de l'abîme. "
Par la suite d'autres, comme Tertulien, Saint Ambroise, ont accrédité cette thèse.
Ainsi, le Diable n'est entré dans la théologie et donc dans la Genèse que postérieurement aux premiers textes chrétiens - Les Évangiles - sur la base de l'interprétation d'un texte hébraïque.
Certains exégètes, bien que la trouvant insuffisante, justifient cette antique interprétation et admettent désormais que le texte d'Isaïe est le plus ancien témoignage de la Chute de l'Archange, porteur de Lumière, vers les Ténèbres de l'Abîme.
D'autres n'ont vu dans ce texte que la prédiction de la chute de Babylone et de son dernier roi. Dès lors pour ceux-ci il n'y a donc pas de Diable du fait que l'on n'en trouve trace nulle part ailleurs dans la Genèse.
Ce ne sera qu'au Moyen-Age, sous le totalitarisme dogmatique de la religion, que l'existence du Diable sera posée comme un dogme de la foi catholique et que son existence est érigée au rang de Vérité révélée.
Ce dogme affirme que, suite à sa déchéance, Lucifer, l'Ange de Lumière, est devenu Satan, le Prince des Ténèbres, autrement dit, le Diable et que ce n'est pas dans l'Abîme qu'il a été précipité, mais dans les Enfers.
Qui plus est, cette période est marquée par de nombreuses catastrophes (épidémies, guerres, massacres, famines) il est donc utile à l'église romaine de pouvoir les présenter également comme les effets de l'oeuvre du Diable et "dédouaner" en quelque sorte Dieu. Ce dernier étant miséricordieux et que s'il pouvait châtier, il pouvait également sauver les hommes avec, bien entendu, le concours de son église.
C'est l'époque où la théologie va se déchaîner …….. s'endiabler !
Elle va se scinder en deux sciences. La théodicée, qui est l'étude de Dieu et la démonologie, qui est l'étude du Diable.
La démonologie va alors présenter Satan comme le chef des anges rebelles à Dieu.
Vaincus par les anges fidèles conduits par l'Archange Michel, ils sont chassés du Ciel et condamnés à l'Enfer. Ils reviendront sur terre cherchant à nuire aux hommes en les portant au mal par la tentation. Ces démons peuvent être chassés du corps d'un possédé par exorcisme.
Les termes employés pour qualifier le Diable sont nombreux et reflètent bien ce qu'il représente : Le Tentateur, le Menteur, Le Séducteur, Le Malfaisant, Le Mauvais, Le Malin, Le Prince du Monde. En un mot il s'agit de La Bête de l'Apocalypse. Elle s'incarne sous l'apparence du serpent.
b) Les démons dans la croyance :
À l'origine, le mot "démon" était synonyme de "génie", d'ange gardien. C'est depuis le christianisme qu'on qualifie ainsi tout "monstre surnaturel" malfaisant. Souvent, le démon n'est qu'une créature surnaturelle sans rapport avec le terme classique (en un mot, ils ne sont pas démoniaques), alors qu'il arrive (souvent, là aussi) que des êtres puissants et mauvais ne soient pas qualifiés de démons.
Pour généraliser, les démons sont des êtres le plus souvent inférieurs (en puissance) aux dieux, mais qui constituent leurs adversaires. En ce sens, ils sont de caractère opposé à celui des divinités (quoique, là encore, par forcément). Lesdites divinités étant le plus souvent bonnes envers l'humanité, les démons devinrent mauvais. Ce n'est pas toujours le cas :
Pour les hindouistes, par exemple, de nombreux démons se révèlent plus forts, plus sages, plus intelligents et meilleurs que les dieux. D'autant qu'un démon peut améliorer son karma (sa conscience, la qualité de son âme), ce qui est interdit aux dieux.
Pour le christianisme, ainsi que pour toutes les autres Monothéistes, les démons sont les suivants d'un dieu mauvais (Satan étant un dieu, même si on ne lui en donne pas le titre). "Diable" est le titre du principal d'entre eux (son origine grecque, Diabolo). Le mot "démon" vient de daimon, nom générique de toutes les créatures surnaturelles grecques.
Pour les occultistes, il y a plusieurs sortes de démons : de chaque élément (l'air, le feu, la terre, l'air et "l'éther"), ainsi que de l'enfer. On y ajoute parfois ceux du feu intérieur de la Terre (volcans), distincts de ceux du feu normal et de ceux des enfers.
Pour les Sumériens., il n'existe pas de mot pour qualifier des êtres de démons. Nous les qualifions de démons, mais ce terme prend alors un sens beaucoup plus large, car les démons n'étant pas, et de loin, sensés tous être mauvais.
4. En conclusion :
Les Démons font partie intégrante de la religion au même titre que les Anges, quelles qu’en soient leurs natures. C’est pour cela que j’apparente volontiers la démonologie à une science dans la mesure où il s’agit de recherche de personne savantes, curieuses et érudites. Les démons sont l’opposé direct des Anges, on les retrouve pour cela dans toute les religions et dans tous les textes religieux, aussi bien dans La Bible que dans le Coran ou le Shabbat. Mais il est encore plus intéressant de remonter dans le temps, à l’époque de la Perse vers des civilisations comme les babyloniens, les assyriens. Voir même les Mayas à l’opposé géographique. On trouve au final plusieurs espèces de démons, comme les succubes comme on retrouve plusieurs espèces d’anges, tels les archanges. Une religion inclut forcément la notion de bien mal joué par les acteurs anges-démons. Il est important de ne pas confondre démonologie qui est un réel travail de recherche avec des cultes comme le satanisme qui ne serait que le plus « célèbre ». Il n’y à aucun mal à s’intéresser à la mythologie dont les démons en font également parti au même titre que les Dieux, les Héros et autres créatures. La démonologie incite à un voyage à travers les civilisations et les religions au travers de texte antique pour la plupart et montre au final un étroit lien entre les mêmes démons des différentes religions dont change souvent juste le nom. On ne peut en aucun cas apparenter la démonologie au surnaturel et choses inexpliquées fruit de notre imagination ou non. Certains voient des démons d’autre voient des anges et cela ne rentre pas en ligne de compte par rapport au travail de recherche historique.
5. Qu'est-ce que l'enfer ?
Selon le demonomane Weirus dans son livre "De praetistigiis" paru en 1568, il y aurait 7451926 diables,divisés en 1111 légions et obéissants à 72 princes infernaux. Weirus et plusieurs autres demonomanes, verser dans l'intime connaissance des enfers ont découvert que tout s'y gouvernait comme ici-bas.L'enfer est hiérarchisé en une cour infernale divisée en princes, ministères et ambassadeurs.
Depuis des temps immémoriaux, l'homme s'est senti en butte aux persécutions d'êtres surnaturels malfaisants, les mauvais génies se cachaient partout, les larves et les lémures vivaient sous terre, les vampires attaquaient les vivants ; Namtar et Ipda affligeaient les cités. La nuit était dominée par les démons du mal, du désert, des gouffres de la mer, des montagnes, des marais.L'enfer lieu de turpitude et de fureur est selon Milton un globe énorme, entouré de feux dévorants, il est placé dans le sein de l'antique chaos et de la nuit informe.
On y voit 5 fleuves, le STYX source exécrable consacrée à la haine, l'ACHERON, fleuve noir et profond qu'habite la douleur, le COCCYTE représentant des sanglots perçants, le fougueux PHEGETON dont les flots précipités en torrents de feu portent la rage dans les coeurs et enfin le tranquille LETHE qui roule dans un lit tortueux, ses eaux silencieuses... Au-delà s'étend une zone déserte obscure et glacée battue par les tempêtes et d'un déluge de grêle énorme, tout autour des gouffres horribles où l'on entend les âmes damnées criant leurs pitiés.
Aux portes de l'enfer, deux figures impies, l'une représente une splendide femme jusqu'à la ceinture et donc le corps se termine en une effroyable queue de serpent dont l'extrémité est un aiguillon mortel. Ce monstre est le pêché, fille sans mère, issue de l'esprit de Satan. L'autre figure est informe, noire, féroce, terrible comme l'enfer, ce qui semble être sa tête porte l'apparence d'une couronne royale, ce monstre est la Mort, fille de Satan et du pêché.
Au loin s'élève PANDEMONIUM, capitale de l'empire infernal , édifice énorme aux portes de granit suintant, gris comme la mort. L'oeil s'égare dans la profondeur de son enceinte, de la voûte pendent par maléfices, plusieurs rangées de lampes étincelantes, Satan est la, il vous fait un signe, vous voila en enfer !
Ceci n'est une vision uniforme de la chose puisque toute religion, toute croyance à un vision différente de l'enfer ou du paradis. En wicca, par exemple, on croit à la réincarnation de l'âme.
Y a t il un aude-là ? Il y a donc pas d'enfer ? Quelqu'un aurait-il la réponse un jour. Qui sait ?!
Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à faire des cherches car ce sujet n'est pas vraiment mon domaine de prédilection.