Kinésiologie
1. Qu’est-ce que c’est ?
La kinésiologie est une technique éducative pour apprendre à utiliser notre potentiel cérébral et nos ressources intellectuelles, émotionnelles, énergétiques et physiques.
Elle a pour rôle de détecter les barrages / blocages énergétiques et ensuite de les « lever » et de rétablir l’harmonie énergétique, condition sine qua non pour retrouver un état de santé idéal.
A ne pas confondre avec la kinésithérapie !
La kinésithérapie, c’est une technique purement mécanique qui travaille essentiellement par mobilisation (muscles, articulation, massages, etc.). Elle est entre autres très intéressante pour la rééducation après traumatismes et accidents et pour ses effets au niveau du système respiratoire. Elle rend d’énormes services aux insuffisants respiratoires ou aux bébés encombrés.
La kinésiologie, quant à elle, est une technique entièrement énergétique basée sur la bioénergétique chinoise. Elle permet d’obtenir des réponses du corps et l’orientation des conseils.
2. Comment ça marche ?
La kinésiologie est basée sur la bioénergétique chinoise. L’homme est un tout, une entité au sein de laquelle, le corps et l’esprit sont indissociable. C’est un équilibre à 3 paramètres, appelés « Triade de la santé ».
Le Structurel (physique) = squelette, muscles systèmes physiologiques, organes…
Le corps reçoit l’énergie du cosmos à travers les champs énergétique de la terre, du ciel, de la respiration et de la lumière. Cette énergie et ses informations circulent dans les méridiens. Nous en avons 12 méridiens et 2 vaisseaux.
De ce fait, notre corps est à la fois un merveilleux émetteur, mais également une merveilleuse antenne qui capte (inconsciemment) et garde en mémoire toutes les informations de l’environnement. C’est justement à ces mémoires (enfouies) du corps que fait appel la kinésiologie. Elle recherche les traumatismes physiques ou psychologiques enfouis dans l’inconscient ou le subconscient. |
Pour faire court :
- Si l'information ou la demande entrent en harmonie avec le corps du patient, l'énergie circulera librement dans le circuit. Le muscle ou le groupe musculaire sur lequel on effectue le test se «verrouillera ». c'est-à-dire qu'il sera solide et résistant.
- Si à l'inverse l'information ou la demande sont dysharmonieuses, entre en conflit ou sont simplement indifférente à la mémoire du corps, le muscle «lâchera » et n'aura plus de résistance. Le corps est en fait simplement soumis à un stress, il se protège alors en rompant le circuit énergétique. Si le circuit énergétique est brisé, l'information ne peut circuler librement.
On utilise donc le test musculaire pour cela.
3. Comment se déroule une séance ?
Le kinésiologue instaure d’abord un dialogue afin d’appréhender tous les aspects de la demande du consultant, puis ce dernier définit précisément l’objectif qu’il souhaite réaliser.
Le praticien utilise ensuite le test musculaire pour :
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déceler les blocages qui l’empêchent aujourd’hui d’atteindre ce but,
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sélectionner les protocoles qui lèveront en cours de séance ces obstacles.
L’élément stressant identifié, on peut utiliser la kinésiologie pour trouver le remède (qui soulagera et corrigera le déséquilibre énergétique). On peut donc utiliser la réflexologie, les couleurs, les sons, l'homéopathie, les fleurs de bach...
Après avoir effectué toutes les corrections demandées, le kinésiologue vérifie que le consultant dispose maintenant de tout le potentiel nécessaire pour atteindre son objectif.
Le test musculaire ?
Le test musculaire du kinésiologue consiste à placer un muscle dans une position de contraction et à exercer une légère pression pour tenter de lui faire quitter cette position.
Le muscle le plus utilisé est le muscle qui lève le bras vers l'avant, il est positionné avec un angle de 30° avec la paume vers le bas, le coude tendu. Une pression, de 2 à 3 secondes, est exercée sur le dos du poignet pour ramener le bras le long du corps.
Si le muscle est bien connecté au système énergétique (= méridien), le bras garde sa position sans effort. S'il cède à la pression, il manifeste l'existence d'un blocage ou d'un stress qui affecte le système énergétique.
Nous connaissons tous les expressions "j'ai les jambes en coton", "j'ai les bras qui en tombent", "j'ai les jambes qui lâchent" que nous utilisons après un choc émotionnel (mauvaise nouvelle, accident, etc.). Elles sont toutes basées sur le même principe qui fait que le bras cède à la pression lors du test musculaire kinésiologique en présence d'un stresseur.
D'autres muscles peuvent être utilisés pour apporter davantage de précisions sur le système énergétique. Ces tests musculaires sont des outils de feedback. Ils permettent de connaître la réponse énergétique du corps à une émotion, à un stimulus physique, mental, nutritionnel... |
Ils permettent de mettre en évidence les déséquilibres énergétiques, de préciser la nature et l'origine de ces déséquilibres, de déterminer les corrections les plus appropriées qui permettent de les lever : des gestes et activités physiques, des techniques orientales (travail énergétique, travail sur les chakras, digitopunture), les techniques de visualisation, les huiles essentielles ou essences de fleurs.
Comment cela se déroule ?
Au départ du test, on le fait à vide ce qui veut dire sans posé de questions au corps, ni au patient, ni d’utiliser de remède. S’il ne cède pas avant les 3 secondes, c’est normal = muscles fort / solide.
La première demande du thérapeute doit être de savoir si le corps du patient accepte de travailler en collaboration avec lui à ce moment-là. S'il y a plusieurs consultations et qu'à chaque fois on utilise cette technique, il faudra procéder à cette même demande à chaque consultation.
Une fois que le corps accepte de travailler, on peut commencer le questionnaire.
NB : Sachez également, que si le muscle est fatigué, on peut continuer sur un autre muscle.
Que faut-il ?
Il est conseillé en tant que thérapeute d’avoir une batterie d’ampoules teste des différents remèdes pour savoir durant la séance si le corps réagit positivement ou non et donc conviendra ou non au patient. Mais on peut également se contenter d’écrire le remède mentalement.
4. Ça aide à quoi ?
Elle s’applique dans de nombreux domaines :
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Difficultés d’apprentissage scolaire (lire, comprendre, écrire, compter…) et autres (sportives, artistiques, formation continue adulte…)
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Stress face aux examens, contrôles, épreuves de toutes sortes
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Stress au quotidien (famille, travail…)
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Difficultés émotionnelles : timidité, phobies, hyperactivité, agressivité, découragement, peur, obsessions…
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Addictions et dépendances
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Suites de traumatismes
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Amélioration des performances scolaires, sportives, intellectuelles, artistiques ou autres
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Optimisation des relations, de la communication, de l’évolution personnelle
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Amélioration du bien-être et prise en charge de sa vie
5. Le thérapeute :
Le thérapeute doit veiller à présenter lui-même aucun gros blocages ou gros à priori. Sinon il y aura des interférences énergétiques entre le patient et le thérapeute ou entre les informations proposées au patient et le thérapeute.
De la part du thérapeute, cette pratique exige un excellent équilibre émotionnel, une intégrité mentale et une certaine éthique.
Si vous êtes le praticien, sachez qu’un mental fort et perturbé tant chez les patients que chez le thérapeute peut interférer avec les informations énergétiques proposées au corps et ainsi fausser les réponses. De même chez les personnes inquiètes ou dont le mental est agité, il faudra parfois procéder à une mise au calme ou à une légère relaxation avant d'entamer la technique.
6. Naturopathie, bilan de santé et Kinésiologie :
On peut utiliser la kinésiologie lorsqu'on décidera établir le bilan de santé lors de la première ou de la deuxième consultation. On commencera par trouver les principaux blocages ou stress émotionnels et physiologiques ou organiques. Lorsque cela sera fait, on pourra par exemple tester les remèdes homéopathiques ou les élixirs floraux qui pourront aider la personne dans sa réelle harmonisation psychologique, certains draineurs légers qui permettront d'ouvrir ou de soutenir le travail des émonctoires… On peut même aller jusqu’à savoir qu’elle thérapie convient le mieux ou quel sport pour sa réharmonisation.
Il y a également d’autre thérapie qui permet également de faire cela comme : antenne de Lécher, Photo de Kirilian, iridologie… Je tiens à préciser qu’il n’y aucune obligation pour naturopathe, de maitriser cette technique ou ces dérivés pour un bon thérapeute, certain le faut en fonction de leur expérience et du résultat du bilan sanguin, des soucis et de l’histoire du patient.
Source :
http://www.kinesiology-belgium.org/fr/la-federation/la-kinesiologie-1/la-kinesiologie