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Sorciers dans l'histoire

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Les sorciers au cours du temps.


Un peu d'histoire vous permettra de comprendre pourquoi, les mages cachent leur identité.

Les sorcières, d'autrefois, dans le monde réel.


Vers le milieu du 1515eiècle, l'Occident s'embrase.
C'est comme un incendie monstrueux dans lequel on brûle des femmes et des hommes, mais principalement des femmes : les sorcières ! Ces fiancées du Diable qui vont au Sabbat, jettent des sorts, sèment maladie et mort.

Durant 200 ans, des milliers d'enchantresses urent traquées, dénoncées, interrogées avant d'être livrées aux flammes. C'est seulement à la fin du XVXVIIeiècle que des voix se feront entendre, criant raison et que les derniers bûchers s'éteindront peu à peu.

L'Église toujours combattu Satan, même si c'était sans grande conviction au départ. Elle était sceptique sur l'existence de la magie et le pouvoir des sorciers.

Satan ne fit son apparition en tant que "s« ar" »ans le monde des hommes qu'à partir de la seconde partie du Moyen-Age, à une époque où nombre de malheurs s'abattirent.

Il fallait bien trouver un responsable...

Un changement dans les mentalités eu lieu vers le 1414eiècle. Le monde sombrait, les commerçants apparurent, vus par les Inquisiteurs comme des pourvoyeurs d'amulettes.T. tre A1
Le climat se refroidit, entrainant grêle, gel, inondations qui provoquèrent la ruine des récoltes et la famine.

Les épidémies de peste, de lèpre apparurent tandis que loups et rats.

Les gens s'écartèrent de l'église et des prières et se mirent à consulter des guérisseurs.

Les choses étaient telles que l'apocalypse semblait proche. C'est à ce moment que les inquisiteurs dénoncèrent Satan et les accusations de pactes avec le Diable se mirent à pleuvoir.

Les bûchers s'allumèrent un peu partout.

Tandis que les chrétiens et même quelques prêtres pratiquaient jusque-là un peu de magie, les mages vinrent soudain les ennemis de Dieu et leur monde devint sujet à des descriptions frappant les imaginations : sacrifices, orgies sexuelles, messes noires...

Les procès débutèrent vers 1420 dans l'Eseste la France.

À fin du XVXVeiècle, la chasse aux sorcières commença vraiment. Des affaires ont déjà éclaté depuis le début du siècle, mais les deux périodes critiques se situent entre 1480 et 1520, puis de 1580 à 1670. La première période vit peu de victimes tandis que les tribunaux inquisitoriaux venaient la chasse. La deuxième vague vit les tribunaux civils prendre en main la répression et la porter à un niveau de sévérité surprenant.

Les accusations ne tombaient jamais par hasard.

Les femmes qui en étaient victimes jouaient souvent un rôle particulier dans leur village. Elles connaissaient les secrets des plantes, ce qui en faisait probablement les meilleurs médecins. Ainsi, elles avaient le pouvoir de guérir et quand la tension montait et que les rumeurs se propageaient, on leur octroyait alors facilement le pouvoir de donner la maladie ou la mort à travers leurs recettes.

Jusqu'à la fin du 1717eiècle, des milliers de bûchers furent allumés sur les places publiques, nombre de femmes furent traînées, fouettées, lapidées ou noyées par la population qui rendait justice elles-mêmes, soutenant totalement ce génocide.

Quatre fois plus de femmes que d'hommes subissaient les flammes des bûchers. Les inquisiteurs dénonçaient en premier lieu les veilleuses des malades et des morts, puis les sages femmes que l'ont soupçonné de tuer les nouveaux nés pour les offrir à Satan.

L'essentiel des victimes des bûchers était formé de vieilles femmes, laides, pauvres et seules. Elles mendiaient et cela dérangeait, car osait-on leur refuser l'aumône, on imaginait qu'elles vous regardaient d'un mauvais oeil sitôt votre dos tourné. Et pour peu qu'il vous arrive un malheur peu après, la coupable était toute désignée.

On constata, lors des procès, que nombre de ces femmes avouèrent sans difficulté leur appartenance au monde des sorcières et décrivaient leurs actes, comme les voyages dans les airs pour se rendre au Sabbat. Elles trouvaient là, pense-t-on, un moyen de se donner un peu de l'importance qu'on leur imputait, de faire peur aussi à ce peuple crédule et de tirer un certain orgueil de ce prétendu pouvoir grâce auquel elles touchaient des gens qu'elles n'auraient pu atteindre autrement.

Les accusées ne se gênaient souvent pas non plus pour accuser d'autres femmes. Quiconque vivait différemment avait une "c« ance" »'être dénoncé à un moment ou à un autre.

Pour favoriser la délation dans les communautés, des boîtes aux lettres spéciales étaient posées dans les églises et lieux publics afin que chacun puisse dénoncer anonymement les sorciers de sa connaissance.

La chasse aux sorcières s'est terminée entre 1670 et 1700.

Les Sorcières de Salem

Tout commença avec l'arrivée du révérend Samuel PaParisde sa femme, sa nièce, Abigaïl Williams, de sa fille Elizabeth et de ces deux serviteurs, John Indian et sa femme Titituban 1692. Les deux filles adoraient la compagnie de Tititubat passaient de longues heures à écouter la servante leur raconter des histoires de son peuple et leur fredonner des chants de son île. Mais à l'insu de son maître, elle montra des tours de magie et à l'aide d'un verre et d'un blanc d'oeuf, boule de cristal improvisée, leur prédit l'avenir. Ne pouvant garder un secret aussi important, les deux adolescentes le révélèrent aux filles du village.
Tituba rassemblait donc plusieurs fois par semaine Ann Putnam jr, fille du sergent Thomas Putnam, et sa cousine Mary Walcott, Marry Warren, servante chez John Proctor, Mercy Lewis, servante chez Thomas Putnam, Elizabeth Booth et Susannah Shelton, Sarah Churchill, qui était au service du vieux Georges Jacobs et Élizabeth Hubbard, servante chez le docteur Griggs

Mais aux yeux des puritains, la divination était formellement interdite. On l'associait alors aux forces du Diable et à la trahison de l'Éternel. Ce n'est que lorsqu'Ablaïde vit dans son verre flotter un spectre en forme de cercueil que les deux cousines comprirent qu'elles étaient en train de sombrer dans la damnation.

Alors, l'état de santé d'Élizabeth et d'Abigaïde se mit à dériver. Au début, elles avaient des crises de larmes sans raison, ne pouvaient plus prier et lorsque leur père les grondait, elles murmuraient des mots incompréhensibles ou émaillaient des sons comme des bêtes.
Par la suite, des symptômes encore plus graves apparurent les eurent des convulsions, des crises de paralysie, elles suffoquaient, comme si un poids énorme leur écrasait la poitrine, elles hurlaient, couraient à quatre pattes, aboyaient et avaient des visions.

On tenta plusieurs de les questionner pour savoir qui les tourmentait ainsi, car d'autres possédées venaient s'ajouter à la liste des victimes,m, is personne ne réussit à savoir jusqu'au jour ou Betty (Élizabeth) réussi enfin à dire "T« tuba..... Titituba ! »Les autres tourmentées l'accusaient aussi, mais il y avait deux autres envouteuses: :arah Good et Sarah Osborne. Ces deux dames avaient déjà une mauvaise réputation alors les accusations portées contre elles aggravèrent encore plus leur cas.
Lors de leur procès, ces deux dernières nièrent totalement un lien possible avec Satan, mais le magistrat et le public ne furent pas dupes et on les envoya toutes les deux à la prison d'Ipswich jusqu'à leur procès.

Quand vint l'interrogation de Tititubapar contre, ce fut une toute autre histoire. Voici un extrait: : «e magistrat lui demande tourmente ces enfants? ? Le Diable, pour ce que je sais. ~ Avez-vous déjà vu le Diable? ? Le Diable est venu me trouver et m'a demandé de le servir pendant six ans."

Elle confessa par la suite qu'un grand homme aux cheveux blancs, tout de noir vêtu, lui était apparu à plusieurs reprises. Il lui avait dit qu'il était Dieu, qu'elle devait croire en lui et le servir pendant six années durant et il lui donnerait beaucoup de jolies choses. Il lui avait montré un livre dans lequel elle avait fait une marque avec du sang rouge qui n'était pas le sien. Il y avait beaucoup d'autres marques dans le livre, des rouges et des jaunes, et l'homme lui avait dit qu'il y avait celle de Sarah Good et Sarah Osborne.

Les preuves étaient irréfutables Tituba avait bel et bien fait un pacte avec le Diable. Par la suite, d'autres tourmenteuses vinrent s'ajouter à la liste: Martha Cory, Rebecca Nurse, Sarah Cloyse,Élizabeth Protcor et une multitude d'autres.

Toutes furent jugées coupables et envoyées au tribunal de Boston pour décider de leur sort. Avant leur procès, toutes les accusées séjournaient à la prison et certaines mourraient, étant donné les conditions pénibles dans la prison: humidité, infestation de rats, nourriture avariée, etc...

En tout, plus d'une centaine de victimes furent pendues. Plusieurs années plus tard, les autorités reconnurent leur tort et s'excusèrent auprès des familles et amis des victimes. Mais ce fut au Révérand Samuel Parris qu'on en voulut plus. On l'accusait d'avoir engendré tous ces malheureux événements et il se retira de la communauté religieuse.

Un nouveau prêtre vint le remplacer et il tentait , avec toute la joie qu'il avait, de faire oublier aux gens de Salem cette tuerie de victimes. Avec le temps, ils finirent par oublier le tort que ces procès avaient causé et recommencèrent à vivre normalement.


29/09/2024
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