Phytothérapie
3.2 Posologie | 7. Contre-indications | 10. Remède |
Phytothérapie : Le mot phytothérapie vient du grec « phyto » signifiant « végétal ». La phytothérapie, c'est donc le traitement des maladies par les plantes. La phytothérapie est une médecine dite douce de plus en plus populaire grâce notamment aux nombreux scandales des médicaments classiques
L’histoire de la phytothérapie commence donc il y a des milliers d’années. C’est la plus ancienne méthode médicale qui existe. La moitié de tous les médicaments à l’usage du médecin, sont issus directement des plantes. La phytothérapie n’est pas à opposer à la médecine moderne, mais à prendre en guise de complément. La responsabilité du phytothérapeute est à cet égard très grande, car il doit conseiller tout en prenant soin de considérer les dangers, les contre-indications et les conséquences des remèdes qu’il propose. La médecine moderne a de plus en plus « isolé » les molécules contenues dans la plante, et les a même reproduites en synthèse. Nous assistons depuis quelques années à un « retour » à la plante dans sa totalité, ce qu’on appelle justement son « totum ». A savoir que la médecine « chimique » ne parvient guère à résoudre tous les maux. De plus, les médicaments ont des effets secondaires et des contre-indications importantes. Il semblerait que plus le principe actif d’une plante est concentré, plus les effets secondaires sont importants. Le « totum » de la plante semblerait être mieux accepté et intégré par l’organisme humain, car c’est la synergie des principes actifs contenus dans une plante, qui fait toutes les vertus et mystères des guérisons naturelles à long terme.
La phytothérapie à l’heure actuelle :
De nos jours, la phytothérapie est reconnue comme une médecine conventionnelle, « allopathique ». La phytothérapie moderne invite :
- À cesser de rejeter les maux qui nous accablent sur des raisons extérieures, mais plutôt intérieures ;
- À éviter de soigner les conséquences, mais plutôt les causes ;
- À mettre en rapport le corps humain avec les autres êtres vivants sur terre, et à comprendre la relation étroite qu’ils entretiennent.
La phytothérapie permet de réduire les médicaments de synthèse de la médecine moderne, et leurs effets secondaires sur l’individu et l’environnement. Elle commence par le choix de l’alimentation. La thérapie par les plantes est là pour renforcer l’état de santé général d’une personne ou de sa famille, et son système immunitaire en cas de faiblesse et d’infections (rhumes, plaies, etc.). Enfin, il semble devenu tout à fait nécessaire et urgent, pour des raisons économiques, éthiques, environnementales et même pour la santé du monde en général, de pratiquer et de transmettre l’approche des médecines naturelles comme la phytothérapie, en prenant conscience de la portée écologique de cette discipline.
La phytothérapie est divisée en plusieurs domaines : Aromathérapie, Germmothérapie, Fleurs de Bach et Herbothérapie.
a) La différence entre Herboriste et Phytothérapeute :
Herboriste : le therme est assez général et désigne une personne qui utilise les plantes médicinales de manière thérapeutique, les cultive, les transforme ou les vend en boutique ou au marché.
Les herboristes thérapeute ou herbaliste sont des praticiens qui ont une connaissance approfondie des plantes, de leurs propriétés médicinales et de leurs utilisations traditionnelles. Ils utilisent souvent une variété de parties de la plante, telles que les feuilles, les fleurs, les racines et les écorces pour préparer des remèdes à base de plantes. Il utilise des approches traditionnelles, des connaissances empiriques et parfois des croyances culturelles.
Le phytothérapeute, en revanche, a une approche plus spécifique et scientifique dans l’utilisation des plantes à des fins médicinales. Il se repose sur des extraits végétaux standardisés, tels que des teintures, des extraits secs ou des capsules, qui sont obtenus à partir de plantes spécifiques. La phytothérapie implique souvent une sélection précise des plantes en fonction de leurs composants chimiques actifs et de leurs effets prouvés sur la santé, pour cela il utilise des formes galéniques plus concentrées et standardisées.
Veuillez noter qu’en France le titre de phytothérapeute ne pourra être attribué qu’à des professionnels pouvant faire des prescriptions (pharmaciens, médecins, etc.). Les autres choisiront donc plutôt le titre de conseiller en phytothérapie.
En résumé, l'herboriste a étudié les plantes dans son ensemble : de la culture au remède, ils peuvent donc cultiver et transformer les plantes médicinales (extrait, tisanes...). Le phytothérapeute a une approche plus scientifique, il ne cultive généralement pas les plantes, mais ils ont un meilleur bagage en ce qui concerne la transformation des plantes, utilisation des formes galéniques (extrait, gélule, huile...), et les effets sur le corps humain.
Rappelons que seul le médecin peut faire un diagnostic. Les thérapeutes conseillent.
b) Plante médicinale :
C'est une plante utilisée pour ses propriétés thérapeutiques. Cela signifie qu'au moins une de ses parties (feuille, tige, racine, etc.) peut être employée dans le but d’aider les forces d’auto guérison. Elles sont utilisées depuis au moins 7.000 ans avant notre ère par les Hommes et sont à la base de la phytothérapie
2. La botanique ou phytologie :
La botanique signifie « qui concerne les herbes, les plantes », nommée auparavant phytologie ou encore biologie végétale, est la science qui a pour objet l'étude des végétaux.
Cette biologie végétale est une branche de la biologie impliquant l'étude scientifique des plantes vivantes ; l'étude des plantes mortes est la paléobotanique. Un organisme botanique est relatif aux végétaux.
Elle étudie le cycle de vie, le métabolisme, la croissance et la composition des plantes, avec leurs ingrédients (science médicale), leur écologie (biocénose) et leurs avantages économiques (culture) et leur classification. La connaissance fine des végétaux trouve des applications dans les domaines de la pharmacologie, en herboristerie, en phytothérapie, en agriculture, en horticulture, et en sylviculture.
La botanique est donc indissociable de la phytothérapie car sans elle, nous ne pourrions pas comprendre les plantes, leur fonctionnement, et donc leur bien fait.
a) Principes de botanique :
Il faut reconnaître une grande différence entre l’animal et la plante. La plante peut être placée, dans une certaine mesure, en premier lieu par rapport au règne animal. En effet, contrairement. Elle se nourrit d’eau, de sels minéraux et de lumière. L’homme et la bête dépendent donc des végétaux, qui eux, sont indépendants.
Il faut comprendre qu’un végétal est tout ce qui réalise l’opération de la photosynthèse à partir de la lumière du soleil. La plante aspire l’eau et le dioxyde de carbone qu’elle transforme en oxygène, passant donc du minéral (carbone) à l’organique (glucose)
Les champignons échappent à la définition des plantes puisqu’ils ont besoin de trouver de la nourriture extérieure.
- La racine, elle permet que la plante soit stable dans le sol et absorbe les sels minéraux. Où le lieu où se réalise la photosynthèse, comme c’est le cas des orchidées. Sur le plan symbolique, c’est le point de départ. Pour traiter des problèmes profonds, ou en lien avec « les racines ». Une plante qui pousse sous la terre (racine, rhizome) et bien enracinée aura des affinités avec des maladies grossières, le drainage et les besoins organiques basiques.
- La tige est le lieu de passage des substances nutritives. Elle permet aussi le mouvement de la plante pour aller capter la lumière (aspects mécaniques et nourriciers).
- La feuille est l’élément principal de la plante. C’est le lieu de la transformation de la photosynthèse, de la transpiration de la plante et de sa respiration (on l’utilisera donc pour tout ce qui relève de la respiration)
- La fleur est l’aboutissement de la plante. Elle symbolise la fonction sexuelle de reproduction, ainsi que son apparat (on l’utilisera souvent pour les solutions adaptées à la peau).
- Les parfums, énergie complètement éthérée et invisible, seront souvent choisis pour agir sur les sphères spirituelles.
- Les bourgeons, les graines et les noyaux sont les germes contenant toute l'énergie nécessaire à une future croissance pour aboutir au développement complet du corps physique.
- Les fruits qui tombent au sol symbolisent le retour à la terre. Ils constituent le maillon fermant la boucle. Ils représentent une véritable nourriture et par les éléments nutritionnels qu'ils contiennent, ils favorisent la régénérescence du corps physique.
Pour trouver la plantes la plus adéquates, nous devons étudier leurs propriétés et compositions de celle-ci.
- Son origine : c’est-à-dire son biotope. Un exemple : le saule se développe dans les endroits humides, ils ont des effets sur les douleurs et les rhumatismes provoqués par l’humidité.
- Son aspect : sa forme, sa couleur… Un exemple : le bambou est utilisé pour l’arthrose ou les raideurs de la colonne vertébrale parce qu’avec ses nœuds, elle lui ressemble.
- Son affinité organique : certaines plantes ont des spécificités bien définies.
- Les principes actifs qu’elle contient. Là, on passe du coté scientifique des vertus des plantes et l’expérience des thérapeutes.
b) Nommer les plantes :
Les botanistes ont mis en place des systèmes de classification pour reconnaître les plantes en latin. Les noms latins permettent de reconnaître les plantes au niveau international, à l’inverse de la quantité infinie et parfois déroutante de noms communs, souvent liés à la culture locale ou régionale de l’utilisation de la plante.
Les noms latins sont toujours en italiques et ils comprennent deux parties (du système «binominal», c’est-à-dire double):
- Le genre
- L’espèce de la plante
Si nécessaire
- La variété «var.»
- Le chémotype «ct»
- La famille, terminé par «-acées»
3. Mode d’utilisation et mode d’emploi
Actuellement il existe leurs différentes formes, dites « galéniques » ne peuvent être vendues que par les pharmaciens, ce qui limitera leur utilisation car selon la législation : « Toute plante présentée comme ayant une action thérapeutique est un médicament ». Selon les pharmacopées, les plantes sont des « drogues végétales qui possèdent des propriétés médicamenteuses », ce qui justifie de leur vente contrôlée.
Cependant de plus en plus de plantes, fraîches, sèches, en huiles essentielles, ou en teintures mères sont maintenant accessibles à tous par le biais de distributeurs, de producteurs ou de ramasseurs récoltants. Notons qu’il faut rigoureuse utiliser la classification botanique avec les noms latins car plusieurs plantes peuvent avoir le même nom commun. Et soulignons aussi que de nos jours, certaines plantes sont devenues aujourd’hui de véritables poisons, du fait de l’affaiblissement global du système immunitaire, à cause de la pollution, pesticides et produits chimiques.
Les formes galéniques :
Elles désignent ainsi les différentes apparences d’une même plante : gélules, solutions buvables, comprimés, etc.
Bien des formes galéniques relèvent de la réglementation des médicaments, elles doivent être vendues en pharmacie et délivrées avec une ordonnance. Les formes nécessitant une préparation ne peuvent être prescrites que par un médecin ou un professionnel de santé. Il reste que bien des formes de plantes, souvent grâce aux laboratoires homéopathiques, sont accessibles dans le commerce sans ordonnance. La forme de la plante, qu’on appellera donc aussi «la galénique », pourra être liquide ou solide, et avoir une action plus efficace selon qu’elle est ingérée en gélule ou bue en tisane.
2.1 Mode d’emploi
a) L’infusion :
La préparation la plus connue est sans doute l’infusion : qui n’a jamais bu sa tisane de camomille avant d’aller se coucher ? Une infusion se fait généralement avec les fleurs et les feuilles des plantes, mais dans certains cas, il est possible de faire également infuser des racines et des écorces. Le principe est simple : vous versez de l’eau bouillante sur la plante (il faut compter une cuillerée à café de plante par tasse), et vous laissez infuser entre dix et vingt minutes. Une infusion peut se conserver au réfrigérateur pendant 48 heures maximum. En principe, il est préférable de ne pas sucrer les tisanes. Comme toutes les plantes ne sont pas également agréables au goût, vous pouvez adoucir votre tisane d’une cuillerée de miel.
b) La décoction :
Cette méthode s’applique essentiellement aux parties souterraines de la plante, comme les racines, et aux écorces, qui libèrent difficilement leurs principes actifs lors d’une infusion. La réglisse, les racines de ginseng, ou de pissenlit sont fréquemment utilisées en décoctions. Cette méthode consiste à extraire les propriétés des plantes en les laissant « infuser » dans de l’eau que vous portez à ébullition. Comptez une cuillerée à soupe de plantes par tasse. Vous pouvez hacher ou moudre les plantes, en utilisant un mixeur, ou encore tout simplement un bon vieux moulin à café familial !
Vous déposez donc les plantes dans une casserole, puis vous les couvrez d’eau froide. Portez ensuite à ébullition, et laissez le tout mijoter sur le feu pendant une vingtaine de minutes jusqu’à ce que le liquide ait réduit d’un tiers. Retirez du feu, puis laissez infuser (et refroidir) pendant une heure, avant de filtrer. Vous pouvez conserver une décoction pendant trois jours au réfrigérateur.
c) La macération :
La macération consiste à faire tremper les plantes dans de l’eau froide pendant plusieurs heures. Pour ce qui est des quantités, il faut prévoir une cuillère à café de plantes pour une tasse d’eau, une cuillerée à soupe pour un bol, et trois cuillerées à soupe pour un litre. Les plantes peuvent également macérer dans l’alcool, dans la glycérine, ou dans un autre solvant.
Un solvant est un liquide qui retient les principes actifs de la plante. Il convient de bien sélectionner le solvant en fonction de la plante que l’on utilise.
d) La teinture :
Les teintures présentent essentiellement deux avantages : elles peuvent se conserver pendant trois ans, et les principes actifs qu’elles contiennent sont rapidement absorbés par l’organisme. Le principe de la teinture consiste à capter les principes actifs de la plante en la faisant macérer, généralement dans de l’alcool. Vous pouvez utiliser de l’alcool éthylique vendu en pharmacie, mais vous pouvez aussi utiliser de la vodka.
Les plantes sont donc mises dans de l’alcool à 60 degrés ou dans un mélange d’alcool et d’eau, pendant plusieurs semaines (entre deux et cinq). Le produit obtenu est ce que l’on appelle la teinture mère. Il vaut mieux mettre des plantes sèches à macérer, car certaines plantes fraîches peuvent être toxiques.
Placez les plantes dans un bocal en verre, et versez l’alcool (ou le mélange alcool-eau) dessus. Fermez le bocal et conservez-le dans un endroit frais pendant quelques semaines, en secouant le pot de temps en temps. Filtrez ensuite le mélange et versez-le dans une carafe avant de mettre le liquide obtenu dans de petites bouteilles que vous étiquetterez. Si la teinture a plus de trois ans, il faut la refiltrer.
Mode d’emploi : comptez 200 grammes d’herbes fraîches ou 40 grammes d’herbes sèches pour un litre de mélange d’eau et d’alcool à 25°. Pour obtenir un alcool à 25° à partir de vodka à 40 °, ajoutez 37, 5 cl d’eau à 60 cl d’alcool.
Vous pouvez aussi broyer les plantes dans un solvant, en comptant cinq volumes de solvant liquide pour l’équivalent d’un volume en poids sec de plantes. Vous mettez le tout dans un mixer, puis vous laissez le mélange obtenu macérer pendant plusieurs semaines, en prenant soin de le remuer chaque jour. Le mélange doit ensuite être filtré, et conservé de préférence dans un flacon en verre teinté : la lumière peut altérer les principes actifs contenus dans la teinture. Vous placerez le flacon à l’abri de la lumière et de la chaleur.
e) L’infusion à l’huile froide :
Cette technique consiste à remplir de plantes un grand bocal en verre, puis à les couvrir d’huile.
Mode d’emploi : comptez 250 grammes d’herbes sèches ou 500 grammes d’herbes fraîches pour 50 cl d’huile végétale pure (huile d’amandes douces, de tournesol ou de pépins de raisin). Vous fermez le bocal et vous laissez macérer pendant une quinzaine de jours dans un endroit ensoleillé. Une fois ce délai écoulé, vous filtrez l’huile en la versant dans une carafe. Vous versez ensuite le liquide dans des bouteilles en verre foncé. Choisissez de préférence de petites bouteilles : une fois que celle-ci est ouverte, l’huile s’abîme très vite.
À noter : pour obtenir une plus grande teneur en principes actifs, vous pouvez répéter la même opération plusieurs fois avec la même huile, en renouvelant les plantes à chaque fois.
f) L’infusion à l’huile chaude :
Pour fabriquer des crèmes, des onguents, ou des huiles de massage, vous pouvez faire infuser les herbes dans de l’huile chaude. Les huiles de tournesol, d’amande douce ou de carthame sont conseillées.
Mode d’emploi : préparez un bain-marie, en plaçant un récipient en verre sur une casserole d’eau frémissante. Dans ce récipient, versez l’huile et les plantes, à proportion de 250 grammes d’herbes sèches ou de 500 grammes d’herbes fraîches pour 50 cl d’huile végétale pure (huile d’amandes douces, de tournesol ou de pépins de raisin). Laissez « cuire » deux heures à feu doux, avant de filtrer dans une carafe. Pressez bien l’huile restée dans le filtre et versez dans des bouteilles en verre foncé. Vous pourrez les conserver pendant trois mois dans un endroit frais.
g) Les onguents :
Ils sont très faciles à préparer : ils contiennent de l’huile végétale (huile d’amande douce, par exemple), de la cire d’abeille et des huiles essentielles. Les corps gras recouvrent la peau d’une fine couche protectrice.
Mode d’emploi : comptez 25 grammes de cire d’abeille pour 10 cl d’huile végétale et 20 à 30 gouttes d’huiles essentielle en fonction de votre sensibilité.
Préparez un bain-marie, et dans un récipient en verre, placez la cire d’abeille et l’huile végétale. Portez l’eau à ébullition et laissez frémir jusqu’à ce que la cire soit fondue. À ce moment-là, vous pouvez retirer la casserole du feu. Une fois le récipient hors du feu, vous tournez le mélange avec une cuillère en bois pendant qu’il refroidit et durcit. Lorsqu’il a atteint ce stade, versez-y les huiles essentielles, sans cesser de remuer. Vous verserez ensuite le mélange final dans de petits pots en verre teinté. Vous pouvez les conserver plusieurs mois.
h) Les crèmes :
Le principe est le même que pour la préparation de l’onguent, puisqu’on utilise la même méthode et les mêmes ingrédients. Seule différence : on y ajoute de l’eau.
Mode d’emploi : comme pour l’onguent, placez 25 grammes de cire d’abeille et dix centilitres d’huile végétale dans un récipient en verre que vous mettez à chauffer au bain-marie jusqu’ à ce que la cire ait fondu.
Versez 2,5 cl d’eau dans un récipient en verre et faites-la également chauffer au bain-marie. Retirez ensuite les deux récipients du feu et versez très doucement l’eau sur le mélange huile-cire d’abeilles. Ne cessez pas de remuer jusqu’à ce que la crème refroidisse et devienne plus épaisse. À ce moment-là, lorsqu’elle atteint une consistance crémeuse, vous pouvez y ajouter délicatement les huiles essentielles, en continuant à remuer. Versez le mélange obtenu dans de petits pots en verre teinté, que vous fermerez et étiquetterez. Comme l’onguent, la crème peut se conserver plusieurs mois.
i) Les compresses :
Pour faire une compresse, on utilise une infusion ou une décoction de plantes, dans laquelle, on trempe un linge propre que l’on place ensuite sur l’endroit douloureux. Vous pouvez l’attacher à l’aide d’une serviette ou d’une bande.
j) Le cataplasme :
C’est le même principe que pour les compresses, à la différence que ce sont ici les herbes qui sont directement utilisées, et non pas une infusion. Les plantes sont hachées grossièrement, puis mises à chauffer dans une casserole, recouvertes d’un peu d’eau. Laissez frémir deux à trois minutes.
Pressez les herbes, puis placez-les sur l’endroit à soigner. Couvrez d’une bande ou d’un morceau de gaze. Un cataplasme se garde pendant trois ou quatre heures, en changeant les herbes toutes les heures si besoin est.
k) Les extraits :
Il existe différents types d'extraits.
- L'extrait fluide s'obtient en plongeant une plante dans une masse d'eau ou d'alcool égale à plusieurs fois la masse de plantes, puis en laissant s'évaporer jusqu'à ce que le poids du liquide soit égal à celui de la masse de plantes initiales.
- L'extrait mou est basé sur le même principe, sauf que l'on pousse l'évaporation jusqu'à ce que le produit ait la consistance du miel.
Les autres intermédiaires entre ces deux niveaux d'évaporation sont appelés simplement extraits
l) L’alcoolat et l'alcoolature :
On obtient une alcoolature en p longeant une plante fraîche, pendant un temps assez long (généralement jours), dans une masse d'alcool à 90 ou 95 ° égaux à celle de la plante.
Pour des plantes très absorbantes, qui ne s'humectent pas bien avec l'alcool, il faudra augmenter la proportion d'alcool à 3 parts d'alcool pour 2 de plantes, voire même pour certaines plantes 4 parts d'alcool pour 2 de plantes (soit deux fois plus d'alcool que de plantes).
Faites attention dans ce cas à modifier la posologie en conséquence. Le mélange doit être remué de temps en temps, puis passé et filtré.
L'alcoolature doit ensuite être stockée dans un flacon hermétique. Sachez que l'alcoolature se conserve peu de temps, et que 50 gouttes tes d'alcoolature correspondent à peu près à 1 g.
On obtient l'alcoolat en distillant de l'alcool sur une ou plusieurs plantes
m) Les sirops :
On obtient du sirop simple en dissolvant à froid ou à chaud 180 g de sucre dans 100 g d'eau. On peut ensuite y ajouter des principes actifs selon les besoins
n) Les poudres et gélules :
Elles s’obtiennent en pulvérisant une plante, soit au moulin à café, soit au mortier et au pilon, avec du gros sucre en guise de meule (attention de retirer la masse de sucre pour le calcul des doses).
Vous pouvez faciliter la pulvérisation en passant la plante au four à feu très doux pendant quelques instants. Vous pouvez également utiliser des gélules vides pour les remplir à votre gré de la quantité désirée de vos poudres.
o) En cuisine :
Les mangés naturellement ou les cuisinés, bien sûr toutes les plantes ne peuvent être ingérée. Il faut bien se renseigner.
Source : http://oldu.ispeed.org/docs/1_Plantes/Grimoire.des.plantes_par_Morigane.pdf
La phytothérapie d’Anne-Sophie et Nogaret-Ehrhart, édition Eyrolles
Voie interne : c’est lorsqu’on ingère la plante ou un composé à base de plante.
Ex : En gélule – En poudre diluée – En « salade » - Sirops – Boisson (infusion…)
Voie externe : c’est lorsqu’on ne l’ingère pas, soit c’est local sur la peau ou plaie, soit c’est par diffusion / inhalation.
Ex : En crème – En huile essentielle – En cataplasme
Conseiller pour les maux aigus ou chronique ?
Chronique |
Aigus |
Infusion |
Infusion |
Décoction |
Décoction |
Alcoolature |
Poudre |
Huiles essentielles |
Huiles essentielles |
Macérats glycérinés des bourgeons |
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Teinture mère (homéopathique) |
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3.3 Posologie :
De manière générale, un traitement se prend 2à 3 fois par jour
INFUSIONS ET DÉCOCTIONS :
De manière générale, on recommence une cuillère à café de plante sèche par tasse. Les tisanes doivent toujours être prises sans sucre et a priori sans miel.
–De 1 à 3 ans : de 1 / 6 à 1 / 4 de la dose adulte
–De 3 à 7 ans : de 1 / 4 à 1 / 3 de la dose adulte
–De 7 à 12 ans : de 1 / 3 à la moitié de la dose adulte
–13 ans et plus : même dosage que pour les adultes
TEINTURES-MÈRES :
Moyenne varie entre 15 et 45 gouttes, 2 à 3 fois par jour, 30 à 90 gouttes en moyenne pour les glycérés
–De 1 à 3 ans : de 1 à 8 gouttes pour les glycérés
–De 3 à 7 ans : de 1-4 à 8-15 gouttes pour les vinaigrés, et de 4-10 à 15-30 gouttes pour les glycérés
–De 7 à 12 ans : de 5-10 à 15-30 gouttes pour les vinaigrés, et de 10-20 à 30-40 gouttes pour les glycérés
–13 ans et plus : même dosage que pour les adultes
Les teintures-mères alcoolisées
15-25 gouttes à 45-65 gouttes environ sont réservées aux adultes.
Ceci étant dit, comme elles sont diluées dans l’eau, le pourcentage d’alcool est très faible.
Si l’enfant est grand (à partir de l’adolescence), si le produit n’est disponible que sous cette forme et / ou si le besoin est important, on peut utiliser, sur un traitement court, de petites doses bien diluées. Tout est question de bon sens et de mise en rapport entre le risque et le bénéfice.
GELULES :
Voir ce qui est écrit sur le flacon, de manière général de 1 à 2 capsules, 2 à 3 fois par jour, donc jusqu’à 6par jour au total
–De 1 à 3 ans : N / A
–De 3 à 7 ans : 1 à 3 capsules par jour (ne pas hésiter à délayer le contenu dans une cuillère d’eau ou de jus, si l’enfant ne sait pas avaler une capsule)
–De 7 à 12 ans : 2 à 4 capsules par jour–13 ans et plus : même dosage que pour les adultes
HUILES ESSENTIELLES :
Pour les dosages suivez celle d’un professionnel
ÉLIXIRS FLORAUX :
4 gouttes sous la langue, au minimum 4 fois par Jour (où autant de fois qu’on y pense dans la journée, ne sachant qu’il n’existe aucun risque de surdosage !), pendant une durée de 3 semaines.
Le dosage est le même que pour les adultes, quel que soit l’âge de l’enfant.
Source : https://www.aquaportail.com/dictionnaire/definition/11718/botanique
https://www.floramedicina.com/blog/herboriste-herbaliste-ou-phytotherapeute
https://www.pharmacie-cantonale.fr/expertises/herboristerie-phytotherapie-aromatherapie/
4. Cultiver, sécher… ses plantes médicinales
4.1 Cueillir
a) Cueillir sans détruire
- Ne cueillez jamais la totalité d'une production, laissez sur place toujours au moins un tiers des plants. Il faut explorer autour de la plante afin de s'assurer qu'il existe d'autres spécimens de son espèce. Vous pouvez par contre cueillir sans réserve le pissenlit, l'ortie et la primevère officinale qui sont des espèces robustes et qui se reproduisent en abondance.
- Ne ramassez jamais un spécimen isolé ou les espèces présentes en haute montagne.
- Ne déracinez pas une plante, à moins de vouloir utiliser spécifiquement la partie souterraine. Faites-le uniquement pour les espèces répandues et localement abondantes.
- Cueillez délicatement pousses, feuilles ou fleurs entre le pouce et l'index en les coupant avec l'ongle pour éviter de déraciner la plante.
- Ne cueillez que quelques feuilles sur chaque espèce et selon sa taille. La plante a besoin de photosynthèse pour se renouveler.
- Ne cueillez pas toutes les fleurs et les graines d'une plante annuelle, elle en a besoin pour se reproduire l'année d'après.
- Les baies et les noix sont en saison la nourriture principale d'animaux sauvages tels que les oiseaux ou les écureuils, n'oubliez pas de leur en laisser.
- Laissez les plantes toxiques en place, elles contribuent à l'écosystème.
- Les fleurs se cueillent au début de leur développement, à la fin du printemps ou au début de l’été, lorsqu’elles ne sont pas encore pollinisées, bien avant qu’elles montent engraines. Les fleurs encore en boutons peuvent être cueillies aussi.
- Les feuilles : au début ou au cours de l’été, lorsque les plants paraissent encore jeunes et frais, avant que les boutons floraux n’apparaissent ; il faut éviter d’attendre que les feuilles atteignent leur développement complet, et surtout ne jaunissent ou ne se dessèchent légèrement. Pour envisager une deuxième cueillette au cours de l’été, on doit tailler la plupart des plants, les empêchant ainsi de monter en graines ; cette pratique est bien connue s’agissant des aromatiques (Thym, Origan, Sauge...).
- Les sommités fleuries : au moment où les fleurs commencent tout juste a s’épanouir (certaines seront encore en boutons).
- Les fruits : a leur pleine maturité, avant toutefois qu’ils ne commencent a ramollir.
- Les racines, tubercules et rhizomes doivent etre déterrés au début ou au milieu de l’automne, surtout pour les plantes annuelles. Les racines de bisannuelles ou vivaces peuvent aussi etre efficaces au printemps.
- Les bourgeons se récoltent a la fin de l’hiver ou au tout début du printemps, avant l’activité a plein régime de la sève.
- Pour les semences, on attend leur totale maturité, en observant le moment où la plante commence a se dessécher légèrement.
- Les tiges et rameaux : a l’automne, une fois que les feuilles commencent a tomber.
- Les écorces : en hiver, exception faite des conifères dont les écorces et la résine se prélèvent au printemps.
b) Cueillir sans danger
- N'ayez jamais recours à des plantes que vous ne connaissez pas ou dont vous ne connaissez pas les propriétés.
- Apprenez à reconnaître les plantes toxiques. Elles sont peu nombreuses et facilement reconnaissables. Même si des accidents existent malheureusement, ils restent rares. En observant bien la plante et en ne vous cantonnant qu'aux espèces connues, vous devriez ne pas vous retrouver dans ce cas de figure.
- Triez votre cueillette au moment de la récolte puis de nouveau lors de la préparation.
- Choisissez des plantes sauvages qui poussent loin des zones cultivées, des routes très passantes (pollution), des lieux fréquentés par les chiens ou les chats. Certaines plantes tout à fait comestibles peuvent devenir dangereuses à cause de parasites tels que la douve du foie (rencontré souvent dans le cresson sauvage) ou l'échinococcose (transmis par les selles des chiens et des renards). Par exemple, vous ramasserez les myrtilles ou les mûres au-dessus de 80 cm. Pour les fleurs sauvages que vous souhaitez consommer crues, cueillez celles situées en hauteur des fossés, là où les renards ou les chiens ne peuvent accéder. Enfin, cuire les baies, fruits et végétaux reste une bonne mesure de prévention.
c) Cueillir pour réussir la conservation
- Les plantes se récoltent par temps sec, car les plantes mouillées sont plus difficiles à conditionner par la suite.
- Cueillez les plantes jeunes, car leur concentration en substances actives est plus élevée que les plantes adultes.
- Si vous partez cueillir plusieurs espèces en même temps, prenez soin de bien transporter vos récoltes séparément. Évitez les sacs en plastique qui, avec la vapeur d'eau émise par les plantes, permettraient la prolifération de champignons. Les sacs en papier ou en tissus sont donc à privilégier.
- Les racines, rhizomes, tubercules et bulbes se récoltent à l'automne pour les plantes annuelles ou au printemps pour les autres.
- Les bourgeons se récoltent dès leur apparition en début de printemps.
- Les feuilles avant la fermeture des boutons qui donnent les fleurs.
- Les fleurs au début de leur épanouissement.
- Les fruits à maturité.
- Les graines à pleine maturité
4.2 Cultiver
- Sélectionnez un endroit approprié. Pour la plupart, il faudra beaucoup de soleil tandis que d'autres auront besoin de la mi-ombre. Il est important de savoir quelles plantes sont cultivées pour bien se préparer.
- Sachez qu’il est possible de cultiver certaines plantes en pot, dans une cour, un balcon… parfois cela sera, mais indispensable, car certaines plantes doivent être cultivées à l'intérieur jusqu'à ce qu'elles soient assez grandes pour survivre à l'extérieur. Le cas échéant, il sera nécessaire de semer les graines ou d’effectuer des boutures et de les planter.
- L'ajout de compost végétal peut accélérer leur croissance et a amélioré leur santé, ce qui est particulièrement important si la plante transférée est issue de boutures ou de division.
- En général, les plantes médicinales prospèrent avec de petits arrosages quotidiens et des températures modérées. Il sera nécessaire de retirer les pots des rebords de fenêtre ensoleillés tous les jours si l'ombre partielle est nécessaire.
- Informez-vous de la période de floraison et n’enlevez pas des parties de la plante qui empêcherait leur croissance ou leur renouvellement. Entretenez les plantes tant qu’elles en auront besoin. Pour cela, n’hésitez pas à suivre le calendrier lunaire.
Source : http://www.pratique.fr/cultiver-plantes-medicinales.html
4.3 Conserver
- Ne pas les rincer à l'eau sauf pour nettoyer les racines.
- Ôtez le bois et les tiges épaisses avant et après dessiccation.
- Bien les étaler ou les suspendre dans un endroit ventilé à l'abri du soleil pour les faire sécher. Les plantes doivent conservées dans un endroit sec et bien aéré, comme un grenier par exemple.
- Les plantes cueillies entières, comme les branches de laurier ou de lavande, peuvent être suspendues au plafond en bouquets. Faites sécher les fleurs et les feuilles bien espacées sur un tissu, prévoyez donc de la place. Les racines doivent être bien lavées de leur terre et séchées dans un four chauffé à 50 °C ou sur un radiateur bien chaud.
- Les plantes se conservent dans un sac en papier, une poche en tissu, un pot en fer, en grès ou en verre, dans un endroit sec et à l'abri de la lumière.
- Pensez à étiqueter votre récipient avec les noms et dates de récolte. Utilisez toujours le même pour une plante afin de ne pas mélanger les arômes.
- Les plantes sont conservées de préférence dans des bocaux en verre teinté et ne doivent pas être gardées au-delà d'une année.
- Combien de temps peut-on conserver les plantes ?
La plante sèche a une bonne stabilité, puisque la cellule végétale est dépourvue d’eau. Elle conserve donc très bien son contenu en principes actifs. Cependant, en général, les racines, les tiges et les graines se conservent mieux que les feuilles et les fleurs. Celles-ci sont la partie la plus fragile de la plante et se conservent par conséquent moins bien. En tout état de cause, il est préférable de renouveler sa provision de plantes médicinales tous les ans.
- À quel moment doit-on prendre les traitements ?
En général, il est préférable de prendre le traitement prescrit-en plusieurs fois au cours de la journée, si possible dix minutes avant les repas : un liquide absorbé l’estomac vide a davantage d’effet.
Il existe bien sûr beaucoup de cas particuliers qui peuvent néanmoins être traités différemment.
- Doit-on prendre les traitements en continu ?
L’utilisation continue d’une même plante ou d’une même préparation n’est pas nécessairement à conseiller. La phytothérapie en effet est une médecine de rééquilibre, et vouloir prolonger un traitement lorsque l’équilibre a été rétabli n’a aucun sens.
- Doit-on laver les plantes avant de faire des tisanes ?
Il n’est pas utile de laver les plantes médicinales, et ce, pour plusieurs raisons: vous les avez déjà nettoyées avant de les mettre à sécher. Par ailleurs, les micro-organismes présents dans les plantes sont des hôtes normaux que l’on retrouve dans tout végétal comestible (salades, carotte...). Le séchage en élimine déjà un grand nombre, puis l’action de la chaleur au cours de l’infusion détruit la plupart des bactéries (entérobactéries, pseudomonas, entérocoques, clostridium...). Quant aux résidus chimiques liés aux traitements par pesticides, il ne devrait en théorie pas y en avoir puisqu’ils ne sont pas utilisés pour la culture des plantes médicinales
- Doit-on prendre toujours des plantes bio ?
C'est une question de choix mais sachez que les plantes biologiques sont plus riches sur le plan nutritionnel. Ils ont également davantage de saveur et de bienfaits sur notre santé. Vous évitez également les pesticides, qui jouerais un rôle dans le développement des cancers, il a également été démontré que les pesticides altèrent la composition nutritionnelle des plantes, détruisant tout ou partie des vitamines qu’elles contiennent.
6. Avantages / Inconvénients
Avantage : Malgré les énormes progrès réalisés par la médecine moderne, la phytothérapie offre de multiples avantages. N’oublions pas que de tout temps, à l’exception de ses dernières années, les hommes n’ont eu que des plantes pour se soigner. Aujourd’hui les traitements à base de plantes reviennent au premier plan, car l’efficacité des médicaments tels que les antibiotiques décroît. Les bactéries et les virus se sont peu à peu adaptés aux médicaments et y résistent de plus en plus. La phytothérapie propose donc des remèdes naturels, efficaces et avec peu d’effets secondaires. Il est vrai que les plantes peuvent être consommées toute l’année à la dose prescrite par votre spécialiste.
Pour certaines personnes, l’un des avantages qu’elle offre, est le fait que ce soit une médecine naturelle. En partant de ce point de vue, l'idée est de réduire au maximum la médication chimique et industrielle. Il faut savoir que de nos jours, de plus en plus de monde se tourne vers le bio, le naturel… car ils n’ont plus confiance en la médecine conventionnelle. La phytothérapie leur apporte donc une solution naturelle et efficace pour se guérir, sans aller contre leur idéo.
Pour finir, je dirais que la phytothérapie propose un grand nombre d’alternatives pour une même pathologie. Pour une même maladie, il nous offre le choix de prendre une crème homéopathique, des gouttes d’élixir floral, l’inhalation d’huile essentielle, etc. Ce grand choix permet à chacun de prendre la solution qui lui correspond au mieux, suivant ces facilités et ces spécificités.
Inconvénients : Cependant, tout n’est pas parfait, il arrive que parfois les remèdes naturels ne suffissent pas à nous soigner ou qu’il n’existe pas (encore) de solution naturelle pour la maladie qui nous affecte. Dans ces cas, nous sommes bien obligés d’aller vers la médecine traditionnelle. Dans certains cas, même si l’antidote naturel existe, il est par moment difficile de l’obtenir : soit par son prix, soit par sa difficulté de conception, soit par l’interdiction des autorités sur certains produits…
Un autre inconvénient et pas des moindres est le fait que même un spécialiste en phytothérapie ne peut connaitre toutes les plantes et toutes leurs propriétés. La nature est telle qu’une vie ne suffirait pas à comprendre tout ce qu’elle nous offre. Il faut donc toujours être prudent lorsqu’on réalise ses propres remèdes, il est généralement préférable de se référencer auprès de spécialiste ou d’auteur reconnu. Car même si une plante est dite non toxique, suivant le mode d’utilisation, peu s’avère dangereuse (par exemple, une plante peut être utilisée en crème, mais pas en ingestion).
Tout ce qui est « naturel » n'est pas inoffensif. Certaines plantes sont tout bonnement toxiques et d'autres peuvent être nocives en interaction avec d'autres plantes, des médicaments ou des suppléments.
Il serait fastidieux et bien difficile de citer toutes les interactions entre les médecins douces et les médecines plus traditionnelles. Mais par exemple : le millepertuis interagit avec de très nombreuses substances. L'exemple le plus courant étant l'interaction avec les contraceptifs oraux : le millepertuis empêche votre pilule de marcher correctement
Si vous utilisez un remède naturel ou/et un complément alimentaire de type phytothérapique en plus d’un traitement traditionnel prescrit par votre médecin. Parlez-en à votre pharmacien, il est le plus à même de vous conseil ! Car hélas, nos docteurs ne sont pas encore au faite de toutes les contre-indications de cette médecine alternative.
Je tiens à rappeler également que les plantes peut-être causes d'allergie. De plus certaines plantes peuvent être néfastes durant la grossesses, allaitement et pour les enfants. Veuillez vous renseigner, pour connaitre les implications, les dangers et les dosages, avant toute utilisation.
Les plantes sont très utilisées en magie et dans beaucoup de rituels sous forme d'infusions, de décoctions, ou de chaudronnées magiques, mais elles peuvent aussi être utilisées pour la confection de grigris, de sachets ou d'enveloppes magiques. Lorsqu'on utilise des plantes en magie, c'est surtout en fonction de leurs correspondances magiques et du but à atteindre qu'elles sont choisies.
Originellement, cueillies selon la date, la saison, et l'heure, les plantes étaient ainsi déjà partiellement chargées d'énergie avant tout rituel de consécration.
De nos jours la plupart des gens habitant en ville, il devient difficile d'avoir un coin de jardin ou de forêt où l'on puisse cueillir ses herbes ! Il faut donc s'adapter au monde moderne et acheter ses herbes dans une herboristerie ou plus simplement au supermarché pour les plantes aromatiques les plus communes (thym, ail, cannelle, muscade...).
Mais attention si vous les achetez en supermarché essayez de les acheter les plus fraîches possible ou en tout cas de bonnes qualités (surtout pour les condiments séchés) !
Une fois achetées, vos plantes devront être chargées énergétiquement lors d'un rituel de consécration avant d'en faire le moindre usage, d'autant plus qu'elles n'auront pas été cueillies par vous-même, ni au moment le plus approprié.
Voir le rituel de consécration
Source : http://oldu.ispeed.org/docs/1_Plantes/Grimoire.des.plantes_par_Morigane.pdf