Perte de poids : Blocage
Lorsque les gens veulent perdre du poids, il se focalise uniquement sur l'alimentation et parfois l'activité physique. Mais cela ne suffit pas. Lorsqu’on a des difficultés à perdre du poids malgré une alimentation saine, cela signifie avant tout que notre organisme fonctionne mal (dérèglements métaboliques).
Rappelez-vous qu'il n’existe ni pilule miracle ni poudre magique qui pourrait vous faire perdre quatre kilos en une semaine. Les régimes ne fonctionnent pas. Un régime dit « amaigrissant » est un plan alimentaire conçu pour réduire la masse corporelle, dont la technique principale utilisée est de créer un déficit calorique, dans lequel l’énergie dépensée par le corps est supérieure à l’énergie consommée, entraînant une perte de poids. Le problème majeur, dès l’arrêt de votre régime, est que vous reprenez des kilos, parfois même plus qu’au début. C’est le fameux « effet yo-yo ». De plus, les régimes fragilisent le métabolisme… et l’estime de soi.
Si vous souhaitez perdre du poids durablement et sainement, il est essentiel d’identifier vos dérèglements métaboliques, c’est-à-dire les carences, les déséquilibres hormonaux qui empêchent votre organisme de fonctionner normalement. L’identification des dérèglements métaboliques propres à chaque personne. Il est donc nécessaire de consulter un professionnel.
Mon poids ?
Quand on parle du poids, on se fie à la balance ou IMC (indice de masse grasse). Or, ce n'est pas fiable. Par exemple, un sportif de haut niveau peut avoir l’IMC d’une personne obèse, sans être gras le moins du monde. Le muscle pensant plus que la graisse. Il est préférable dans ce cas, de prendre ces mensurations, pour visualiser le changement.
Le poids idéal ?
Est celui avec lequel vous vous sentez bien, avez de l’énergie, digérez parfaitement, dormez d’un sommeil récupérateur, vous nourrissez en respectant votre satiété.
Avant d’identifier vos blocages, j’aimerais que vous vérifiiez votre hygiène de vie, si tout cela est déjà mis en place à 80% alors vous pouvez-vous dire qu’il y a un blocage.
- Les causes d'un blocage de perte de poids :
- Le stress
- Microbiote perturbé
- Pullulation fongique ou bactérienne
- Foie surchargé
- Résistance à l’insuline
- Ralentissement de la thyroïde
- Déséquilibres hormonaux lors de la péri ménopause et de la ménopause
2. Le stress :
En cas de stress prolongé, les glandes surrénales peuvent s’épuiser à force de produire du cortisol. Cela conduit à une « fatigue surrénalienne », où les niveaux de cortisol chutent drastiquement. Ce phénomène provoque une sensation d’épuisement physique et émotionnel, évoluant parfois vers un burn-out. Les signes incluent une fatigue persistante, une prise de poids (due à des grignotages pour compenser la baisse d’énergie), une grande sensibilité au stress et des « coups de pompe » fréquents.
La sérotonine peut venir elle aussi à manquer, surtout en cas de stress chronique. C’est un neurotransmetteur crucial qui régule divers aspects physiologiques et psychologiques. Elle joue un rôle clé dans la régulation de l’appétit, de l’humeur, du sommeil et de la température corporelle. Elle est donc très importante dans le cadre d’une perte de poids durable.
Comment connaitre mon taux de cortisol ?
Signes d’excès de cortisol |
Signes de déficit en cortisol |
Signes physiques : prise de poids (surtout abdominale), fonte musculaire, ostéoporose (diagnostic précis posé par un médecin), rétention d’eau, gonflement du visage.
Signes métaboliques : hypertension, insulino-résistance (avec augmentation de la graisse abdominale).
Signes comportementaux : envie d’aliments particulièrement salés ou sucrés, agitation, troubles du sommeil, dépression. |
Signes physiques : fatigue persistante, malaises lors de changements de position, douleurs articulaires, troubles cutanés (boutons, rougeurs, démangeaisons…).
Signes métaboliques : tension artérielle basse, plus grande fragilité aux infections.
Signes comportementaux : grande sensibilité au stress, pulsions alimentaires, sensation de burn-out. |
L'excès de cortisol sur l'organisme :
- Résistance à l’insuline (ce qui conduit à un excès de graisse abdominale).
- Ses pics vont fragiliser la fonction de la thyroïde, une glande qui produit des hormones essentielles pour réguler le métabolisme.
- Ses effets vont faire baisser la sérotonine et déséquilibrer les états émotionnels rendant triste et déprimé, et conduisant à des compulsions alimentaires sucrées
- Ses pics sur l’organisme augmentent aussi l’appétit, diminuent la masse musculaire et favorisent la rétention d’eau…
Les signes d’un manque de sérotonine :
- Irritabilité et sautes d’humeur ;
- Agressivité ;
- Sentiment d’insatisfaction, d’être incomprise, impatience ;
- Intolérance aux contraintes et à la frustration ;
- Vulnérabilité au stress ;
- Compulsions alimentaires, envie d’aliments sucrés, grignotage entre les repas ;
- Tendance aux addictions et à la dépendance : tabac, alcool, café, sport intensif, achats compulsifs, etc. ;
- Difficultés à trouver le sommeil, insomnie ;
- Dépression saisonnière (automne, fin de l’hiver), manque de lumière affectant le moral et une humeur changeante.
Protocole avant perte de poids :
I. Réduire les pulsion sucrée (complément chrome)
II. L’alimentation spécifique Les protéines jouent un rôle fondamental dans la production de sérotonine. Consommer des protéine matin, gouter et fin de journée.
III. Détox intestinal
IV. Les compléments pour être zen et rééquilibrer le cortisol (ashwagandha ou rhodiola). Il est toujours prioritaire de réguler les niveaux de cortisol avant de se concentrer sur la sérotonine.
V. Complément pour la sérotonine pourront à base de griffonia ou de safran. Une fois le cortisol équilibré.
VI. Faire des bains de soleil
Prendre du temps pour soin : massage, bien-être, méditation...
Cultiver la gratitude (positif attitude).
3. Microbiote perturbé :
Les intestins jouent un rôle crucial dans le processus de digestion et d’absorption des nutriments. L’intestin a un rôle d’absorption des molécules nutritives issues de la digestion (sucres, graisses, acides aminés, vitamines, minéraux, etc.) et doit également empêcher la pénétration des micro-organismes, des macromolécules et des substances toxiques. Notons La perméabilité intestinale est « la cause méconnue principale de la majorité des maladies chroniques ». Les personnes souffrant d'un déséquilibre du microbiote, on des difficultés à perdre du poids.
Rappelons que le système digestif et le système nerveux sont donc largement interconnectés, ce qui montre à quel point la santé de vos intestins peut influencer votre bien-être général.
Cause :
- Aliments ultratransformés contiennent des additifs, conservateurs...
- Sucres raffinés
- Excès de graisses saturées
- Consommation quotidienne de gluten
- Faible diversité alimentaire
Protocole avant perte de poids :
I. D’alimentation sans FODMAP (acronyme signifiant : fermentable oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides & polyols) (voir ici),
II. Réintroduction progressive de certains aliments riches en FODMAP : une semaine par grande catégorie d’aliments riches en FODMAP, soit 6 semaines.
III. Phase de croisière : phase à vie. Le protocole détox SIBO doit être suivi durant 4 à 8 semaines, selon votre ressenti.
Il est recommandé de renouveler cette cure une à quatre fois par an pour maintenir l’équilibre du microbiote intestinal, surtout si les signes réapparaissent.
4. Pullulation fongique ou bactérienne :
En cas de pullulation fongique : Candida Albicans est un champignon microscopique de type levure qui vit normalement en symbiose dans les intestins. En cas de prolifération, le Candida peut envahir tout le système digestif et se propager dans l’organisme, la bouche, le vagin ou encore les bronches pulmonaires et la peau. La candidose chronique peut provoquer des envies irrésistibles de sucre, des troubles digestifs et une fatigue qui compliquent la perte de poids.
Cause psychologique : La candidose chronique peut être liée à une attitude et tendance psychologique qui consiste à « se faire envahir par les autres ». Certaines personnes, celles qui ont du mal à établir leurs limites personnelles ou à dire « non », peuvent ressentir une surcharge émotionnelle ou un stress chronique qui affaiblit le système immunitaire et perturbe l’équilibre intestinal, créant un terrain favorable à la prolifération du Candida.
En cas de pullulation : normalement, les bactéries intestinales vivent principalement dans le côlon. En cas de pullulation bactérienne, les bactéries prolifèrent et envahissent l’intestin grêle. Ces bactéries ne sont pas nocives mais peuvent provoquer un certain nombre de désagréments comme des ballonnements rapides après l’ingestion de nourriture, ou des gaz et tensions abdominales inconfortables. Certains signes comment la constipation, les diarrhées, la fatigue chronique, ou encore l’absence d’amélioration (malgré un régime sans gluten) peuvent faire penser à une pullulation bactérienne. (Protocole identique que le foie)
Protocole pour la candidose :
I. Des changements alimentaires (voir ici).
II. L’utilisation de plantes aux propriétés antifongiques (Ail, Feuille d'olivier, Huile de coco, L’huile essentielle d’origan, curcuma, …).
III. La prise de micronutriments essentiels.
IV. Un vermifuge contre les parasites.
V. Une activité physique régulière et une gestion plus saine des émotions.
5. Foie surchargé :
Le foie est avant tout un organe qui filtre et trie une grande partie des substances toxiques, comme les radicaux libres, les œstrogènes ou encore les bactéries intestinales pathogènes, mais aussi les microbes, l’alcool, les médicaments, les produits chimiques ou encore les métaux lourds…
De nos jours, avec la pollution environnementale, notre organisme est sans arrêt agressé par un nombre grandissant de toxines. Le foie, principal organe de détoxification, peut-être débordé et avoir du mal à réaliser correctement son travail de filtration. Ce phénomène a deux impacts majeurs sur la prise de poids : lorsque le foie est débordé, il ne peut pas filtrer efficacement toutes les toxines, et occupé à gérer un surplus de toxines, il a du mal à réguler correctement les hormones (insuline, hormones thyroïdiennes). Un déséquilibre hormonal peut entraîner une prise de poids ou rendre la perte de poids plus difficile.
Signe d'un foie surchargé :
- Troubles cutanés : acné, abcès, démangeaisons ;
- Gêne respiratoire, cathares (ou inflammation du système
- Respiratoire), bronchite, rhume, sinusite ;
- Fatigue (durable), sommeil de mauvaise qualité, non récupérateur ;
- Digestion difficile, ballonnements, gaz, lenteur digestive,
- Constipation et/ou diarrhée ;
- Langue blanche, haleine fétide, bouche pâteuse ;
- Nausées, vomissements, vertiges ;
- Maux de tête ou migraine ;
- Hémorroïdes ;
- Syndrome prémenstruel ;
- Réveils ou sueurs nocturnes.
Protocole pour le foie avant perte de poids :
I. Suivre une monodiète, 3 soirs par semaine.
II. Éviter certains aliments (sucres raffinés, graisses saturées, gluten, etc.).
III. Prendre des plantes et des actifs clés en compléments alimentaires (chardon-marie, glutathion, etc.).
IV. Éliminer les toxines et réduire son niveau de stress : sport, massage, sauna, méditation, etc.
6. Résistance à l’insuline :
Plus vous consommez des aliments à « index glycémique élevé » (qui élèvent rapidement le taux de sucre sanguin), plus votre corps libère de l’insuline. Cela entraîne ensuite une chute rapide du sucre dans le sang, provoquant des fringales et des « coups de pompe », ce qui favorise encore plus les pulsions alimentaires sucrées et l’accumulation de graisse abdominale. Avec le temps, la surconsommation de ces aliments pousse les cellules à devenir « résistantes » à l’insuline.
L’organisme compense en stockant encore plus de sucre sous forme de graisses, notamment au niveau de l’abdomen.
Conséquence :
- Stéatose hépatique (foie gras).
- Augmentation du cholestérol
- Diabète de type 2
- Blocage de l'hormone de satiété
- Dérèglement hormonal (SOPK)
Signe :
- Attirance pour le sucre
- Difficulté de perdre du poids
- Bourrelet de gras au niveau du ventre
- Envie d'uriner fréquemment
- Peau et cheveux gras
- Règle irrégulière
- Augmentation du taux de cholestérol sanguin.
Protocole avant de perte de poids :
I. L’alimentation : limitation des glucides, consommation de fibres, tri des sucres, ajout de cannelle pour ses bienfaits.
II. La micronutrition (vitamine E et chrome).
III. La phytothérapie (poudre d’herbe d’orge, psyllium, etc.).
IV. L’activité physique régulière.
V. La régulation du niveau de stress…
7. Ralentissement de la thyroïde :
La thyroïde, une glande située à la base du cou, produit des hormones essentielles (T3 et T4) qui régulent tout l’organisme, de la gestion du poids aux systèmes digestif, cardiovasculaire et nerveux. Ces hormones contrôlent les dépenses énergétiques et influencent les hormones sexuelles, essentielles à une bonne qualité de vie.
Lorsque la thyroïde ne produit pas assez d’hormones, cela conduit à un ralentissement de son activité, appelé « hypothyroïdie ». Cela affecte tout l’organisme, rendant la perte de poids quasiment impossible, même avec un régime et de l’exercice.
L’hypothyroïdie (tout comme l’hyperthyroïdie) est une maladie qui doit être diagnostiquée par votre médecin traitant. Malheureusement, certaines hypothyroïdies peuvent passer complètement inaperçues lors d’une prise de sang.
Signe :
- Frilosité et difficulté à supporter la chaleur ;
- Extrémités froides ;
- Doigts gonflés ;
- Moral oscillant, voire dépression passagère ou durable ;
- Estomac qui gonfle juste après un repas ;
- Difficulté à perdre du poids ;
- Fatigue (surtout le matin) avec troubles de la mémoire et
- Ralentissement intellectuel : on mémorise difficilement les
- Informations, on a besoin de plus d’heures de sommeil ;
- Sécheresse de la peau cutanée et des cheveux (cheveux
- Bouclés), ongles secs, mous, cassants, striés ;
- Perte de cheveux ;
- Crampes musculaires, surtout dans les mollets la nuit, mais aussi
- Au niveau des pieds et des mains ;
- Douleurs dans les articulations, les tendons et les muscles ;
- Céphalées, migraines ;
- Œdème du visage avec un gonflement des paupières et des
- Lèvres le matin au réveil ;
- Constipation ;
- Varices, rétention d’eau ou hémorroïdes.
Protocole avant perte de poids :
I. Choisissez une alimentation spécifique pour booster vos apports en iode et sélénium
II. Adoptez les bons micronutriments
III. Utilisez les bienfaits des plantes (ashwagandha ou rhodiole puis guggul et/ou bourgeon de noyer en deuxième intention).
IV. Mettez aussi en place des techniques pour diminuer votre niveau de stress.
V. Pratiquez une activité physique régulière
VI. Ce protocole doit être entamé après avoir réalisé les cures de détoxification intestinale et du foie
8. Déséquilibres hormonaux : péri ménopause et de la ménopause
À partir de 30 ans, notre organisme commence à moins produire d’œstrogènes et de progestérone. Entre 35 et 50 ans, les œstrogènes ne régressent que de 40 à 60 % par rapport au taux normal moyen, alors que la concentration de progestérone peut quasiment tomber à zéro. Cette chute de concentrations de progestérone, beaucoup plus importante que celle des œstrogènes, va impacter votre poids. C’est la raison pour laquelle, en période de pré ou péri ménopause, vous commencez à prendre du poids alors que vous ne changez en rien vos (bonnes) habitudes alimentaires.
Le syndrome de la préménopause peut commencer à 35 ans et se manifester à travers d’autres signes que la prise de poids : tension ou douleur mammaires, SPM (syndrome prémenstruel), règles trop abondantes ou trop faibles, saignements entre les règles, endométriose, fibromes, difficulté à mener une grossesse à terme ou à avoir un enfant, esprit confus, maux de tête, mains et pieds froids. Ces symptômes proviennent d’un déséquilibre hormonal causé par un excès d’œstrogènes et un déficit en progestérone.
Un cercle vicieux :
Juste avant vos menstruations, vous pouvez avoir des pulsions alimentaires sucrées mais aussi des ballonnements, de l’irritabilité, des seins lourds, des maux de tête… Ces signes montrent que vos hormones sexuelles sont déséquilibrées. Ce déséquilibre en fin de cycle engendre une chute de sérotonine. La prise d’aliments sucrés (dont le chocolat ou les gâteaux) favorise alors la synthèse de sérotonine. En effet, lorsque vous mangez du sucre (ou un produit sucré), votre corps sécrète l’insuline. Malheureusement, comme nous l’avons vu, l’insuline est également une hormone qui stocke les sucres sous forme de graisse !
Signe d’excès d’œstrogènes et du déficit en progestérone :
- Cycles irréguliers ou espacés ;
- Métabolisme paresseux ;
- Ballonnements ;
- Prise de poids ;
- Rétention d’eau ;
- Douleurs aux seins ;
- Insomnies ;
- Fatigue ;
- Hypersensibilité ;
- Irritabilité ;
- Baisse de libido ;
- État dépressif s’accompagnant d’anxiété ou d’agitation ;
- Maux de tête.
Signe d’un déficit en œstrogènes :
- Bouffées de chaleur ;
- Sueurs nocturnes ;
- Sécheresse des muqueuses ;
- Ostéoporose ;
- Augmentation de la graisse abdominale.
Notons que le stress chronique est l’un des principaux facteurs qui peuvent perturber l’équilibre hormonal, notamment en période de péri ménopause et de ménopause. Lorsque le corps est soumis à un stress prolongé, il libère du cortisol, l’hormone du stress, qui peut avoir un impact direct sur la production des hormones sexuelles, comme les œstrogènes, la progestérone et la testostérone (qui sont souvent à l’origine de symptômes comme les sautes d’humeur, les bouffées de chaleur et les troubles du sommeil).
Protocole avant perte de poids :
I. Une alimentation spécifique riche en fibres et en phytoprogestérones.
II. Certains micronutriments en compléments qui régulent l’excès d’œstrogènes.
III. Une cure de plantes adaptogènes durant 3 mois : la maca ou l’ashwagandha. Contre les symptômes : gattilier (déconseillé : grossesse, allaitement, traitement hormonal, cancers hormonodépendants, troubles hypophysaires et chez les personnes sous médicaments dopaminergiques ou ayant des antécédents de dépression) ou complexe syndrome prémenstruel, laboratoire Dynvéo.
IV. Le soutien du foie et la réduction de l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
Source / résumé du livre : “Perdre du poids avec la naturopathie de Julie Aymé”
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